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We plant now to impact our future !

conference débat de PIVJET

A. KARSENTY et C. VERMEULEN

Vers des Concessions 2.0: articuler gestion inclusive et exclusive dans les forêts de production en Afrique centrale

 

Les concessions forestières industrielles couvrent environ 45 millions d’hectares en Afrique centrale. Cet article analyse les faiblesses du modèle concessionnaire actuel et les initiatives qui contribuent à le faire évoluer. Il propose donc un nouveau type de concession, nommé ‘Concession 2.0’ qui prenne en compte les réalités de la superposition des droits et des modes d’utilisation de ressources multiples.

Le modèle proposé possède quatre caractéristiques: (i) la cartographie et la reconnaissances des espaces coutumiers au sein et autour de la concession industrielle, (ii) un partage des revenus de l’exploitation du bois indexé sur l’importance des surfaces coutumières incluses dans la concession et des accords contractuels de gestion avec les communautés, (iii) la possibilité d’exploitation commerciale de ressources autres que le bois d’œuvre par différents ayants droit en association et sous la supervision du concessionnaire, et (iv) une gouvernance inclusive pour la gestion des droits superposés dans l’espace de la concession.

 

(pour les lecteurs francophones, un chapitre en français sur ce sujet sera bientôt disponible dans un ouvrage FAO-CIFOR sur la gestion inclusive des forêts en Afrique centrale qui paraîtra dans les prochains jours)

La mise en terre des plans d'arbres

Journée Mondiale de l'Environnement

La journée mondiale de l'environnement se célèbre tous les 05 Juin dans le monde, en effet l'association PIVJET qui œuvre depuis un certain temps dans le cadre de la protection de l'environnement et du développement durable fait une sortie remarquable cette année. cependant, il y'a plusieurs activités qui vont ponctuées cette manifestation à l'échèle mondiale. Toute l'équipe est mobilisée pour que cette activité reflète toute la dimension de son importance. Le 03 juin a vu le déroulement de deux principales mobilisation à savoir : 

1- ) La campagne de sensibilisation et formation à la technique de la lavage des mains.

ce moment a été vécu par tous comme une apogée en réalité les enfants ont été sensibilisés sur le braconnage, les espèces sauvages menacées et la protection des animaux vulnérables.

2- ) la formation sur les techniques de lavages des mains à l'école publique de nkong si.

3- ) Présentation d'une conférence débat à l’École nationale des eaux et forets.

Message du S.G des nations unies à l'occasion de la Journée mondiale de l’environnement

Journée mondiale de l’environnement: le Secrétaire général attire l’attention sur l’initiative « Wild for life » contre le commerce illicite des espèces sauvages car « l’heure est grave »

• Secrétaire général

Communiqués de presse

 

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin:
Cette année, la Journée mondiale de l’environnement est l’occasion de braquer opportunément les projecteurs sur le commerce illicite des espèces sauvages.  L’heure est grave.  Des éléphants sont massacrés pour leurs défenses, des rhinocéros pour leur corne et des pangolins pour leurs écailles. Des tortues de mer aux tigres en passant par le bois de rose, des milliers d’espèces d’animaux et de plantes sauvages sont plus que jamais au bord de l’extinction.  Les entreprises et les individus impliqués dans ce commerce sont uniquement motivés par le profit à court terme, au détriment des bienfaits à long terme pour les collectivités et les habitats.  Ils agissent bien souvent de connivence avec des réseaux et des groupes transnationaux de la criminalité organisée activement impliqués dans la déstabilisation de certains pays.
L’Organisation des Nations Unies et ses nombreux partenaires ont décidé de s’attaquer à ce commerce illicite, en fixant notamment des cibles claires en vue de mettre fin au braconnage dans le cadre des objectifs de développement durable, adoptés l’année dernière par l’ensemble des 193 États Membres.  Le mois dernier, à la deuxième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, organisée à Nairobi, nous avons lancé l’initiative mondiale « Wild for Life », menée conjointement par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).  L’objectif de cette initiative est d’inviter tout un chacun à s’engager à mettre fin au commerce illicite d’espèces sauvages ‒ des citoyens ordinaires qui peuvent veiller à ne pas acheter de produits interdits aux gouvernements qui peuvent faire changer les choses en mettant en œuvre des politiques efficaces visant à protéger les espèces et les écosystèmes.
L’Angola, qui accueille cette année les célébrations de la Journée mondiale de l’environnement, a fait savoir qu’il ne tolérerait plus la vente de produits illicites provenant d’espèces sauvages et qu’il s’attelait à renforcer la législation en vigueur et les contrôles aux frontières dans le cadre des efforts qu’il déploie en vue de reconstituer la population d’éléphants décimée par la guerre civile qu’a connue le pays. Les actions de ce type envoient un message fort : les espèces sauvages de plantes et d’animaux sont une ressource précieuse qu’il faut gérer de manière durable et protéger du commerce illicite.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, j’exhorte les populations et les gouvernements des quatre coins du monde à vaincre l’indifférence, à lutter contre la cupidité et à préserver notre patrimoine naturel pour les générations présentes et futures.

Célébration de la JME #2016

Contexte :

La Journée mondiale de l'environnement (JME) est le vecteur principal grâce auquel les Nations-Unies encouragent une prise de conscience et une action d’envergure mondiale pour la sauvegarde de l'environnement. Cette année, le thème de la JME « Luttons pour la vie sauvage » vous encourage à célébrer toutes les espèces menacées et à agir pour leur sauvegarde au profit des générations futures. Votre engagement peut concerner des animaux ou des plantes qui se trouvent menacés dans votre région, ainsi que dans votre pays ou dans le monde, en sachant que l'extinction de nombreuses espèces locales finit par aboutir à leur extinction à l'échelle mondiale. Qui que vous soyez, où que vous soyez, faites preuve d'une tolérance zéro envers le commerce illicite d'espèces sauvages, en paroles et en actes, et changez les choses.

Au fil des années, la JME a évolué pour devenir une plateforme mondiale favorisant la sensibilisation publique. Elle est célébrée dans plus de 100 pays. Cette journée met en valeur les actions de tout un chacun et incite à mener toutes sortes d’évènements en faveur de l'environnement. Le but affiché est de donner aux actions individuelles une puissance collective générant un impact positif sur la planète. Après la Cop21 à Paris, les pays Africains n’ont cessé de martelé à leurs citoyens de prendre les taureaux par les cornes, car dorénavant chacun devra participer à l’effort de préservation de l’environnement et contribuer au développement durable à l’échelle locale.

Justification

Célébrée tous les 05 Juin dans le monde, la JME est devenue un symbole qui attire les inconditionnels du mouvement écologique des quatre coins du globe, dans l’optique d’impulser la voix du changement pour la préservation de l’environnement. Ainsi, c’est une aubaine pour l’Association PIVJET de pouvoir organiser cet évènement mondial dans la ville de Mbalmayo. Notre belle ville, regorge d’atouts majeurs de par sa position géographique, allant d’une institution régionale de formation sur les métiers du bois, en eaux et forêts, à une kyrielle d’entreprises de transformation de bois, en passant par la réserve forestière et des ressources naturelles, notamment les différents fleuves qui constituent une importante ressource d’eau au centre du Cameroun, dont dépendent nos villes et villages. Face au phénomène d’insécurité alimentaire, de catastrophes naturelles, de variation de saisons, de recrudescence des impacts des changements climatiques observés dans le monde, nous pensons que personne n’est à l’abri. Par ailleurs les actions de l’homme sont pointées du doigt, comme étant essentiellement responsable de ce changement, ce dernier dépend de cette ressource qu’il utilise, mais parfois de manière exagérée. En effet, ce qui conduit à la destruction de l’équilibre des écosystèmes et la biodiversité. Or, toute la biocénose et les biotopes sont liés par une interdépendance à travers la chaine écologique de la vie. 

Etat des forets : Cas du Cameroun

Cameroun possède 11% de la surface des forêts du bassin du Congo qui ont la deuxième plus grande étendue de forêt tropicale dans le monde

Le Cameroun a une superficie totale de 475 000 km², avec 40% de la surface totale couverte par environ 19,6 millions d'hectares de forêts. Ces forêts représentent 11% du massif forestier du Bassin du Congo et sont constitué essentiellement de la forêt dense humide à feuilles persistantes, de la forêt dense humide décidue, de la forêt galerie, de la forêt marécageuse et des mangroves. Une majorité de la population dépend directement ou indirectement de la forêt pour assurer leur  subsistance. Le secteur forestier contribue à environ 12% du produit national brut (PNB) et le bois représente 25% des exportations.

Les petites exploitations agricoles et l’ extraction de bois de feu sont les principales causes de la déforestation

La déforestation et la dégradation des forêts sont des menaces prédominantes avec un taux brut annuel de déforestation de 0,4 à 1%. Les causes immédiates de la déforestation sont la vulgarisation agricole, l'extraction de bois et l'extension des infrastructures humaines. Les petites exploitations agricoles et l’extraction de bois de feu causent apparemment 90% de la déforestation.

Journée Mondiale de l'environnement 2016

La montée du commerce illicite de produits issus d’espèces sauvages affaiblit la précieuse biodiversité de la Terre, nous privant ainsi de notre héritage naturel et conduisant des espèces entières au bord de l’extinction. La chasse et le trafic illicites affectent également les économies et les écosystèmes, alimentant le crime organisé, ainsi que la corruption et l’insécurité de part et d’autre du globe.

La criminalité liée aux espèces sauvages met en péril des animaux emblématiques comme les éléphants, les rhinocéros, les tigres, les gorilles et les tortues marines. En 2011, une sous-espèce du rhinocéros de Java s’est éteinte au Viêt Nam, tandis que les derniers rhinocéros noirs d’Afrique de l’Ouest ont disparu du Cameroun la même année. En Gambie, au Burkina Faso, au Bénin et au Togo, les grands singes ont disparu, et d’autres pays pourraient rapidement suivre. Parmi les victimes moins connues figurent le calao à casque rond et le pangolin, ainsi que des orchidées sauvages et des bois tels que le bois de rose, car les fleurs et les arbres font aussi partie de la vie sauvage!.

Des efforts considérables pour enrayer le commerce illicite, y compris des politiques plus sévères, des campagnes de sensibilisation et des investissements dans la conservation communautaire et l'application des lois, ont été particulièrement fructueux. Cependant, de nombreuses espèces restent exposées et un effort dévoué et soutenu sera nécessaire de la part de chacun d'entre nous pour inverser la tendance..

Comment faire ? Davantage de personnes doivent comprendre les dégâts causés par le commerce illicite sur notre environnement, nos moyens de subsistance, nos communautés et notre sécurité. Nous devons modifier nos habitudes et notre comportement afin de faire chuter la demande en produits illégaux issus de la faune et de la flore sauvages. Un plus grand niveau d'attention et d'action pousse les gouvernements et les organismes internationaux à adopter et appliquer des lois plus strictes et à lutter contre ceux qui cherchent encore à les enfreindre..

Cette année, le thème de la JME « Luttons pour la vie sauvage » vous encourage à célébrer toutes les espèces menacées et à agir pour leur sauvegarde au profit des générations futures. Votre engagement peut concerner des animaux ou des plantes qui se trouvent menacés dans votre région, ainsi que dans votre pays ou dans le monde, en sachant que l'extinction de nombreuses espèces locales finit par aboutir à leur extinction à l'échelle mondiale. Qui que vous soyez, où que vous soyez, faites preuve d'une tolérance zéro envers le commerce illicite d'espèces sauvages, en paroles et en actes, et changez les choses.